LE CESARIUM, le 7 mars 1996
Ma fée, comment exprimer l’émotion que m’ont apporté tes superbes lignes… Souffrance, Amour, ou don de Soi ? Il te conduit, comme tous ceux, toutes celles qui travaillent pour et avec LUI pour faire descendre un peu de Sa Lumière sur Terre, Toutes Ses directions, nous les avons en nous, aucune de mauvaise ne peut être prise, pourquoi cette nouvelle terre, ce nouveau ciel ne seraient-ils pas créés?
Très fort "pensé" à toi depuis mon dernier courrier, dans ce silence où je sentais que tu te transformais encore dans les épreuves, C’est vrai, mille merveilles se tissent entre les êtres au-delà de l'espace et du temps: j'ai pu ainsi, à la lecture de ta lettre, comprendre les messages que tu m 'adressais…, Je t 'aime tant, ma Fée, Pourquoi aurais-je éprouvé le désirde relire le livre de Bernard?
Murmurer, clamer la souffrance? Pourquoi ne pas la vivre dans le silence où IL parle de Son Plan Parfait? "Laisse le Laboureur travailler ta terre Il répète, sans cesse, le Capitaine"...
La terre ne murmure pas, ni ne clame sa douleur sous le soc de la charrue, du moins nosoreilles physiques ne perçoivent pas ses plaintes ; à la moisson, l’épi n'en porte que plus de grains…,
La greffe de-la Rose qui nous est destinée est' déjà au Jardin, ton jardin, Ne te pense plus que jardin. Nous sommes un cristal brut dont une invisible main fait naître les facettes…
Quant au berceau, Amour, j'imagine que le mien est taillé dans ce même bois que la coque d'un certain Navire, celui qui me fait traverser l'océan houleux de ma vie avec, à son bord, un incomparable partenaire, le Capitaine.
.../...>
|